Les effets secondaires


Tous les traitements induisent plus ou moins des effets secondaires. Selon les personnes pour un même traitement les effets secondaires peuvent être très différents. Tout dépend de votre état physique, de votre état moral, de votre environnement (soutien médical, soin de support,…). C’est pourquoi une activité physique journalière est recommandée.

La radiothérapie peut entrainer une fatigue, une réaction cutanée (type brûlure) sur la zone irradiée, un œdème ou encore une modification de la peau et du sein. Le traitement cutané, nécessaire pour alléger ces effets, doit être prescrit par le médecin ou l’oncologue.

Avec la chimiothérapie les cellules cancéreuses sont détruites et les cellules non cancéreuses le sont aussi (cellules sanguines, cellules des cheveux, ou celles du tube digestif). Cela entraine une fatigue, par une diminution de la résistance aux infections, une perte d’appétit, des nausées ou vomissements, des stomatites, des aphtes, une anémie, la chute des cheveux. Il faut prendre du repos et ne pas hésiter à discuter et revoir le traitement avec son oncologue si ces effets secondaires deviennent insupportables. La perte des cheveux avec le traitement en chimiothérapie peut engendrer des picotements et des irritations sur la tête. Pour cela il existe des crèmes anesthésiantes qui calment toutes ces douleurs.

Les effets secondaires liés à l’hormonothérapie sont variables. Ce sont le plus souvent des bouffées de chaleur, une sècheresse vaginale, une diminution de la libido, de l’ostéoporose, et des douleurs articulaires.

Les thérapies ciblées entrainent le plus souvent de la fatigue, de la fièvre, des migraines, des douleurs abdominales, des éruptions cutanées et parfois des troubles cardiaques (traitement anti HER2). Des traitements proposés par votre oncologue permettent d’atténuer ces effets secondaires.

Les effets secondaires liés à l’immunothérapie sont généralement peu sévères et réversibles s’ils sont pris en charge à temps. Ceci évitera des conséquences qui peuvent être importante.

 



Les suites postopératoires liées à la chirurgie

Après l’opération, un traitement antalgique adapté est généralement prescrit. Un risque d’hématome local est possible mais se résorbe souvent en quelques jours. Le risque d’infection est traité par un antibiotique adapté.

Si l’ablation de ganglions lymphatiques axillaires a été nécessaire, la lymphe sera localement ralentie et peut conduire à un gonflement du bras (lymphœdème).

L’oncologue ou le chirurgien prescrira des séances de kinésithérapie pour retrouver une aisance du bras et de l’épaule.

Les conséquences esthétiques

Plusieurs solutions existent :

Suite à une tumorectomie (ablation partielle du sein) un traitement de la peau permettra d’améliorer la cicatrisation et une prothèse externe partielle comblera la partie manquante du sein.

Cette prothèse permettra de retrouver une symétrie physique de la poitrine.

Les suites d’une mastectomie (ablation totale) sont identiques à celles de la tumorectomie avec un traitement de la peau (y compris une cure thermale).

L’esthétisme est retrouvé également avec une prothèse mammaire externe ou avec un implant mammaire interne (possible au moment de l’ablation du sein ou une année après avec une nouvelle chirurgie).

Les conséquences psychologiques de la mastectomie peuvent être importantes. Une aide psychologique est fortement conseillée.